La société Altinnova, basée à Bonson, innove afin de développer et concevoir des outils facilitant la vie des cyclistes. Elle propose notamment des systèmes de stationnement des vélos que les collectivités sont de plus en plus nombreuses à s’approprier.
« Le stationnement est le cœur du problème des cyclistes : pas de stationnement, pas de vélo, relève en souriant Corinne Verdier. Il y a une vraie question autour du stationnement résidentiel et du vélo ». En 2003, elle a lancé avec son associé Julien Lefebvre la société Altinnova qui compte 27 salariés (avec deux embauches en 2019). Installée à Bonson, l’entreprise produit des accessoires permettant de faciliter l’usage du deux-roues. Des racks à vélo portatif permettant d’installer ponctuellement une solution de stationnement sur des lieux d’événementiel, des stations de gonflage à disposer sur l’espace public ou dans les entreprises, mais aussi des consignes autonomes, genre de parkings couverts sécurisés permettant de stationner les vélos en toute sécurité, en passant par des petits abris qui, installés sur une place de stationnement de voiture permettent de garer six vélos.
« Ces dispositifs ont été pris d’assaut par les usagers », note Corinne Verdier, qui vient de remporter un marché de la Ville de Paris où sont déployés des abris à vélo permettant, dans une première phase, le stationnement de 300 cycles. Mêmes opportunités à Grenoble, où le plan vélo est très avancé et ou un parking de 1 150 places a été installé. « C’est une ville qui travaille également sur la signalétique, la matérialisation des itinéraires, et cette approche globale permet d’aller encore plus loin avec l’installation d’outils permettant le confort des usagers ». A noter que l’entreprise développe et conçoit ses produits, via sa filiale Altisteel, spécialisée en tôlerie, et équipera bientôt les aires de co-voiturage de Loire Forez Agglomération. L’entreprise qui affiche un chiffre d’affaires de 5,5 M€ et une croissance de 40 % entre 2018 et 2019, est présente depuis un an dans le catalogue de la Centrale d’achat du transport public.
C’est notamment via cet outil que les collectivités se sont équipées durant la crise sanitaire et après le confinement pour agrémenter les « coronapistes » cyclables, destinées à désengorger les transports en commun. « Plus de 6 000 places de stationnement pour les vélos ont été créées partout en France, certaines par l’intermédiaire de consultations classiques, d’autres par ce catalogue », précise Corinne Verdier dont l’entreprise développe également les outils connectés permettant la gestion par les usagers et les collectivités des box sécurisés.
Retrouvez l’article complet de L’Essor en ligne ici